3 semaines en Thailande

On change de continent, de culture, de climat, de tout. Après 1 an en Australie, le dépaysement est brutal.

Petchaburi Street - Bangkok

Petchaburi Street – Bangkok

 

Bangkok est une immense fourmilière, en activité 24h sur 24. Dans un atmosphère surchauffé et encombré de fumées d’échappement, on se mêle à la foule et au flux ininterrompu de scooters, tuks tuks et autres 4 roues.

Tous les sens sont en éveil, les yeux naviguent dans tous les sens, de peur de rater quelque chose.

Les trésors à découvrir sont nombreux. Des trésors culinaires tout d’abord. Difficile de trouver un bout de trottoir qui ne soit pas investi par un restaurant ambulant. Bangkok est la capitale de la street food, un paradis pour les gourmets.

Pour la plupart, on pourrait trouver à redire concernant le confort et l’hygiène. Mais on s’aperçoit rapidement que la nourriture servie à même le trottoir n’a rien à envier à celle des restaurants. Une seule technique pour choisir les meilleurs, suivre les locaux !
Une échoppe pleine à craquer est souvent synonyme de qualité, mais surtout d’ingrédients frais.
Le plus difficile est de passer de commande. On regarde ce que les clients ont commandé et on pointe du doigt ce qui nous intéresse : “same same !“.

Mention spéciale pour le Pad Thaï, une des spécialités du pays. De succulentes Noodle sautées qu’on trouvera partout pour environ 1€. Des habitudes qu’il faudra vite oublier de retour en France !

 

Clément qui déguste sa première steet soup

Clément qui déguste sa première steet soup

Se déplacer en ville est un challenge, en particulier si on veut s’intégrer à la population locale et prendre les transports en commun. Les arrêts de bus sont parfois matérialisés par un arbre, et rien de plus.

Et quand on arrive à se poser au bon endroit, reste encore à savoir lequel prendre.
Dans ces cas là, on dit merci à Google Map et surtout à Couchsurfing, la clé pour explorer la ville avec un local.

Mais comment faisait-on avant ?!!

 

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Couchsurfing buddies

 

Les trésors, on les trouve aussi dans les nombreux temples bouddhistes dispersés un peu partout.

Assis, debouts, accroupis, allongés, on y trouve des bouddhas de toutes les tailles et dans toutes les positions. On leur offre toutes sortes de choses : des fleurs, des faux billets, de l’encens et pourquoi pas des Happy Meal (!).

Le célèbre Bouddha allongé de Wat Pho - Difficile à photographier !

Le célèbre Bouddha allongé de Wat Pho – Difficile à photographier !

Le Nord de la Thaïlande

Le train pour Ayutthaya est en retard, le contraire aurait été surprenant.

Passer une journée dans cette ancienne capitale du royaume Siam est un trip qui vaut le détour. Un scooter, une carte, et quelques heures suffisent pour découvrir tous les temples, qui sont encore bien conservés.

Wat Chaiwatthanaram - Ayutthaya

Wat Chaiwatthanaram – Ayutthaya

Le train continue ensuite sa route direction Chiang Mai, passage obligé du Nord de la Thaïlande.

On y vient pour ses treks, une immersion de 2 à 3 jours dans la jungle à la rencontre des ethnies locales.

Problème de timing, le mois de mars est à éviter car c’est la période où la forêt brûle. A priori pour laisser la place aux rizières mais aussi pour « prévenir » le départ d’un éventuel incendie. Drôle de stratégie…

Dans les faits, nous auront droit à un ciel encombré, une odeur prenante et des sentiers parfois traversés par les flammes !

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On préférera la chaleur apportée par les familles nous accueillant à notre camp de base, le cœur sur la main.

 

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Les îles de la mer d’Andaman

Choisir une ou des îles est un casse-tête difficile à résoudre. Les avis divergent, les guides aussi.

On optera finalement pour l’itinéraire Krabi – Koh Lanta – Kho Phi Phi – Phuket (avec un passage éclair pour la 1ère et une seule après-midi à Patong pour la dernière destination).

Ce n’est pas Denis Brogniart qui a influencé le choix de Koh Lanta, mais plutôt sa dimension familiale, et un réseau routier qui facilite les déplacements une fois sur l’île (et les footings !). On ne s’extasie pas devant la beauté de ses plages, mais on se laisse aller à la farniente et à l’exploration des environs en scooter.

Sunset @ koh Lanta

Sunset @ koh Lanta

Pour plus d’animation (trop ?), rendez-vous à Kho Phi Phi. On a peut-être dépassé le seuil de l’exploitation touristique ici.

La plage rendue célèbre par Leonardo Di Caprio n’est que l’ombre d’elle-même.

Des hordes de bateaux y déversent quotidiennement des milliers de touristes. Le site est complètement pollué, les détritus s’amoncellent et les poissons ont depuis longtemps quitté la zone, dont le sable est souillé par le fioul…

Le centre ville, cerné de béton, est envahi de cracheurs de feu et de fêtards à la nuit tombée. Pour les couches tôt, bouchons d’oreilles indispensables !

Il est néanmoins possible de sortir des sentiers battus et de s’éloigner du centre à la marche ou en kayak. Phi Phi révèle alors ses trésors cachés.

Koh Phi Phi

Magnifique crique, récompense après une heure de kayak

 

Il est donc possible de trouver des endroits plus au calme, à l’abris du bruit et de la foule. C’est l’un des avantages de l’île, capable de plaire à toutes sortes de profils.

Pour récupérer, Patong sur l’île de Phuket ne semble pas être l’endroit approprié. Visiter la célèbre station balnéaire de jour n’offre sans doute pas la même expérience qu’à la nuit tombée.
On peut facilement imaginer l’ambiance qui y règne une fois les bar de la célèbre Bangla Road ouverts. Nous aurons quitté l’île avant l’heure fatidique, le temps pour moi de rejoindre le Laos.

 

Plus de photos : 

La carte : 

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