J’aurais pu répéter cette phrase pendant 5 semaines. 5 semaines de vadrouille au cœur du dragon de l’Asie, sans aucun doute parmi les plus belles de mon voyage.
Tout commence à Hanoï, un grand bazar organisé.
Oubliez toute notion du code de la route, il n’y en pas ici. Et les piétons ne sont définitivement pas prioritaires.
Se faufiler dans la circulation est un art que le Vietnamien maîtrise à la perfection. Quand il ne transporte pas sa famille entière, il empile les marchandises avec une imagination sans limites.
Bref, s’installer en terrasse le long de la route et observer la circulation, c’est un fou rire garanti toutes les 2 minutes 🙂
On y rencontre aussi des amis de longue date, qui nous font découvrir la ville autrement. Je ne compte plus les anecdotes après une semaine passée chez Yoann.
La street food est ici aussi une religion. Les trottoirs des lieux privilégiés pour déguster un Pho brûlant à toute heure du jour ou de la nuit.
Pas toujours facile de descendre une soupe au petit déjeuner, mais heureusement les noodles sont déclinées sous toutes leurs formes.
Que celui qui n’est pas tombé amoureux du Bun Thit Nuong lève le doigt !
Tous les plats sont succulents, riches et variés. Chaque province possède ses propres spécialités, voyager du nord au sud vous assurera une expérience culinaire à chaque fois différente.
Traverser le pays par la route nécessite d’être patient. C’est long (1600 kilomètres entre Hanoï et Ho Chi Minh Ville) et lent, mais cela permet d’apprécier les magnifiques paysages vietnamiens.
Les bus sont à l’image des scooters, ou comment loger un maximum de personnes dans un minimum de places. Chaque siège accueille en général deux personnes, les allées sont garnies de tabourets et strapontins.
Encore un fois merci à la communauté Couchsurfing et spécialement à Luong. D’abord mon hôte à Hué, puis compagnon de voyage à Da Nang et Hoi An, et enfin une nouvelle fois mon hôte dans son village natal, dans la province de Kon Tum.
Une belle expérience au sein d’une famille vietnamienne, si généreuse qu’il en devenait parfois embarrassant ! Il faudra aussi s’habituer à être au centre de toutes les attentions, les locaux n’étant pas habitués à voir beaucoup d’étrangers !
Pour un peu plus de calme et un climat plus supportable, rendez-vous à Dalat, ville perchée à 1500 mètres d’altitude. Ses habitations de style colonial,sa forte influence française et son lac (parfait pour un jogging matinal au frais) en font un lieu facile à vivre.
Son marché est le poumon de la ville, on y croise des fraises, mûres, le climat étant particulièrement propice à leur culture.
La route me conduira ensuite à Nha Trang et à Mui Né, stations balnéaires prisées. La première est une usine à touristes, russes notamment, qui arrivent chaque semaine par avion entiers, via une ligne directe depuis Moscou.
Les agences de voyage et les restaurants se sont adaptés et traduits tous leurs documents dans la langue “officielle” de la ville. On peut néanmoins trouver des restaurants plus typiques servant la spécialité du coin, les fruits de mer au barbecue.
Dernière étape, Ho Chi Minh.
Plus dense, plus grande et moins typique qu’Hanoï, on prend aussi moins de plaisir à flâner au milieu de ses gros artères surchauffés et embouteillés.
Heureusement, la rivière, bien aménagée, offre un peu de répit et et un terrain de jeu privilégié pour un footing en fin d’après-midi, lorsque les températures baissent un peu.
Les photos :
La carte :
Aaaaa…. souvenirs souvenirs! il faudra que tu me raconte tout ça…Mais ton texte me fait penser que tu as ressenti les mêmes choses que moi.. Top!
Belles photos, belle plume. Comme d’hab mon kainry! 😉 tu sais donner envie de partir.