Runearth.fr

Cairns & la grande barrière de corail

Cairns n’est pas l’une des plus belles villes d’Australie, mais elle a le mérite de jouir d’un climat tropical très agréable, même en plein hiver.

A l’image de Darwin, ses plages ne sont pas accessibles, le seul endroit où faire trempette étant le lagoon, une sorte de “Paris Plage” aménagé le long de l’esplanade.

Mais Cairns est surtout un passage obligé pour tous ceux souhaitant visiter les récifs ou la Daintree Forest, située un peu plus au nord.

Cairns – Lagoon

 

La forêt humide de Daintree

Daintree est un parc national réputé pour sa forêt tropicale, la plus vieille du monde. C’est un paradis pour de nombreuses espèces d’oiseaux (plus de 400), qui savent se faire entendre mais sont difficilement visibles au milieu de toute cette végétation.

Pour la petite anectode, c’est le seul endroit sur terre ou deux sites classés au patrimoine  mondial de l’UNESCO se rejoignent (Forêt humide & Grande Barrière de corail).

Passage obligé avant de s’enfoncer dans la canopée : la Daintree River, un fleuve prenant sa source dans le parc.

La baignade n’y est pas recommandée, car on y croise des créatures plutôt hostiles !

J’ai oublié le nom de celui-ci, dans tous les cas il ne répond pas quand on l’appelle 🙂

Les guides peuvent en effet distinguer chaque crocodile et leur ont attribué des patronymes. Ils sont environ 200 sur la rivière et occupent chacun une zone plus ou moins définie.

La grande barrière de corail

Ce n’est pas donné à tout le monde d’approcher, voir même de toucher l’une des sept merveilles du monde. Plonger au milieu de tous ces récifs, c’est comme mettre sa tête au milieu d’un aquarium !

Nous avons choisi Port Douglas comme point de départ de notre excursion, et le bateau Poséidon.

 

Pourquoi Port Douglas ? Les récifs accessibles sont situés plus loin de la côte : le corail y est plus “vivant”, coloré, l’eau cristalline.

Avec en plus un beau soleil, toutes les conditions étaient réunies pour en prendre plein les yeux !

On pourra chipoter et se plaindre de ne pas avoir vu de tortues ou autres raies, mais la population de poissons est déjà tellement dense qu’on ne sait plus où donner de la tête !

Le bateau nous déposera sur 3 spots différents, de quoi apprécier la diversité de cet écosystème incroyable.

 

Après 3 heures d’exploration (pour les plus vaillants, et les moins frileux), il est temps de rentrer au port, fatigués mais ravis.

Dernier challenge : ne pas tomber de l’embarcation, car le capitaine avait l’air pressé de rentrer chez lui, malgré la forte houle 🙂

La carte :

Quitter la version mobile